La Colombie
Tout le monde a entendu parler de la Colombie…. !
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Pablo Escobar, cartel de Medellin, conflit armé, drogues, guérilla des FARC et l’on passe…!
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Mais bien loin de cette vision très réductionniste et très partielle, la Colombie est le pays du « réalisme-magique » telle que García Marquez l’a baptisé. En effet, peu de pays offrent autant de contrastes et de diversités. Peu de pays offrent autant d’attraits naturels et culturels que la Colombie : des plages de sable blanc, des montagnes et des pics enneigés, d’interminables plaines , la forêt amazonienne, une végétation exotique, des sites archéologiques, de grandes agglomérations et de paisibles villages coloniaux suspendus hors du temps… Et bien sûr, les Colombiens, aimables et accueillants.
Quoi dire de son folklore, de sa gastronomie, de son café doux et parfumé, de ses fleurs… ? Quoi dire de sa variété de fruits, de sa variété de climats et des paysages, de son histoire, de la diversité de ses habitants qui donnent au pays une extraordinaire richesse culturelle et humaine.
Quoi dire encore de ces colombiens qui ont laissé en haut le nom de notre pays? Gabriel García Marquez (prix nobel de littérature en 1982), Juan Manuel Santos (prix Nobel de la Paix en 2016), Rodolfo Llinàs (neurophysiologiste spécialisé dans le fonctionnement du cerveau), Shakira, Carlos Vives et Juanes (chanteurs), Fernando Botero et Alejandro Obregón (Peintres et sculpteurs), James Rodrigues, Mariana Pajon, Falcao, Nairo Quintana (dans les sports) et tous les hommes et les femmes, les héros du quotidien, qui se battent jour après jour pour bien faire leur travail et s’en sortir dignement.
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C'est où la Colombie ?
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La Colombie occupe l’extrême nord-ouest de l’Amérique du Sud. Elle a des frontières avec le Panamá, le Venezuela, le Brésil, le Pérou et l’Equateur. Sa superficie de 1.141.748 km2 en fait le quatrième pays de l’Amérique du Sud après l’Argentine, le Brésil et le Pérou.
À vol d’oiseau (approximatif) entre Paris et Bogota, la capitale de la Colombie, il y a 8.631 Kilomètres.
Un peu de Géographie
Sur un total de 2.900km de côtes, 1.600 bordent la Mers des Caraïbes et 1.300 l’Océan Pacifique. Outre son territoire, la Colombie poss-de plusieurs îles parmi lesquelles San Andrés et Providencia dans la Mer des Caraïbes et Gorgona,Gorgonilla et Malpelo dans le Pacifique.
La chaîne montagneuse des Andes, qui en pénétrant sur le territoire colombien se divise en trois cordillères, délimite des frontières naturelles entre les différentes régions du pays. On distingue ainsi la région andine (dont les villes principales sont : Santa Fé de Bogotá D.C. –capitale de la Colombie-, Medellin - la ville du printemps eternel-, Cali -la capitale de la salsa-, Popayán -la ville blanche-, Tunja, Manizales…etc., la région des Caraïbes (Carthagène des Indes, Santa Marta, Barranquilla, Ríohacha…etc., la région du Pacifique (Quibdo, Buenaventura, Tumaco, etc.), et la région de l’Orénoque-Amazone (Villavicencio, Florencia et Leticia).
Outre les Cordillères occidentale, centrale et orientale, le relief de la Colombie comprend des massifs montagneux indépendants. Les principaux sont la Sierre Nevada de Santa Marta sur la côte des Caraïbes et la Serrania de la Macarena à l’est du pays. Le reste du relief colombien est constitué de terres bases : au nord, les plaines du littoral caraïbe ; à l’ouest, la bande côtière et sauvage du Pacifique ; à l’est, les plaines de l’Orénoque et la forêt tropicale de l’Amazonie.
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Le climat
Bien que la Colombie se trouve dans la zone équatoriale, le système montagneux des Andes lui confère une grande variété topographique, depuis la chaleur des forêts humides et des plaines tropicales jusqu’aux neiges éternelles des cimes. Le climat ne varie pas selon les saisons (comme en France, par exemple) mais selon l’altitude : plus on monte et plus il fait froid, la température descendant d’environ 6° C tous les 1000 mètres. Au niveau de la mer, la température moyenne approche de 30°C.
En Colombie, il n’y a donc pas de saisons et la température est relativement stable tout au long de l’année. Cependant, des légères variations peuvent se produire entre « l’été » (saison sèche) et « l’hiver » (saison des pluies). L’été couvre en général les mois de décembre-janvier et de juillet-août ; l’hiver ceux d’avril-mai et d’octobre-novembre, mais cela est en fait très variable à cause du changement (réchauffement) climatique dont la Colombie en est aussi victime.
La Population
La Colombie a environ 48'977.328 habitants (2016) dont près de 70% vivent en ville et le reste à la campagne. La région andine où habite plus du 75% de la population totale est la plus peuplée, suivie de la région de la côté Caraïbe avec 21% de la population. Dans la région du Pacifique et les vastes étendues de l’Orénoque et de l’Amazonie, ne vivent que 4% des Colombiens.
Descendants des indiens qui peuplaient la région avant « la conquête », des blancs venus d’Espagne et des esclaves noirs, les Colombiens sont très largement métissés. Cette diversité raciale contribue à donner au pays une extraordinaire richesse culture, folklorique, gastronomique et humaine.
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Le Système Politique
La république colombienne est une démocratie parlementaire, avce un Président élu pour quatre ans au suffrage universel.
Langue
La langue officielle est l’Espagnol. Dans les îles de San Andrés et Providencia on parle aussi l’Anglais et le patois.
Religion
La plupart de la population est catholique romaine, mais il existe liberté absolue de cultes et dans beaucoup de villes il y a aussi la possibilité de pratiquer d’autres religions
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Monnaie
La monnaie locale est le peso colombien ($).
Et AGUA DE DIOS dans tout cela ?
Agua de Dios est un canton de Tocaima, dans le département de Cundinamarca, placé dans la Province de Alto Magdalena, à 70 km au sud-ouest de Bogotá, capitale de la Colombie.
C’est à Agua de Dios où, poussés à quitter leurs terres par la guérilla des FARC et par une société qui les refusait, des nombreux « déplacés » de force ont trouvé comme seul refuge et comme seule terre d’accueil des terrains vagues près des rives de la rivière Bogotá, l’une des plus polluées du Monde, pas trop loin du centre d’Agua de Dios.
Entassés dans des huttes rudimentaires et avec de nombreux enfants en bas âge, ces « déplacés » n’ont rien à manger, n’ont pas d’eau potable et vivent dans des conditions insoutenables de salubrité…
Lavés avec les eux de la rivière, les bébés et les petits de la communauté souffrent des érythèmes fessiers à répétition et des pathologies de la peux et des fièvres « inexpliqués »…
Lors d’un voyage, Cécilia (la mère d’Ana), se fait arrêter par une mère en pleurs qui demande de l’aide voyant son bébé dépérir…
Cécilia et sa famille s’arrêtent, découvrent l’imaginable, l’inconcevable, l’insoutenable, secourent la jeune maman et conduisent mère et enfant à l’hôpital d’Agua de Dios où l’enfant sera hospitalisé à cause d’une septicémie généralisé…
Cécilia, effondrée par ce qu’elle venait de vivre et de découvrir en terres d’Agua de Dios, parle à Ana qui effondrée elle aussi, parle à ses collègues de la crèche « Ile aux enfants » de Drémil-Lafage où elle travaillait à l’époque… Une mobilisation immédiate des parents, des enfants et des salariées commence en urgence… et là, c’est début de notre histoire : Une main tendue, un pas vers la Colombie vient de voir le jour…